Milieux de transition entre systèmes terrestres et aquatiques, les zones humides sont des écosystèmes fonctionnels complexes. Le terme « zones humides » englobe en France une multitude de milieux variés : marais, tourbières, prairies humides, lacs naturels, landes humides, marais salants, vasières, lagunes, etc...
D’un point de vue écologique, les milieux humides sont des terres recouvertes d’eaux peu profondes ou bien imprégnées d’eau de façon permanente ou temporaire.
Trois facteurs essentiels en lien étroit avec les autres, permettent de savoir si nous sommes en présence d’une zone humide
L’eau
L’eau est un élément incontournable. Elle est plus ou moins présente selon le type de zones humides et la période de l’année.
La végétation
Une végétation particulière est présente dans un milieu humide. En effet, les plantes qui aiment l’eau pousseront en priorité sur ces zones. Parmi ces végétaux caractéristiques, on rencontre le roseau, le jonc, le saule, le carex etc ...
Le sol
L’eau présente de façon permanente ou temporaire dans le sol va limiter, voire empêcher son oxygénation. Ce manque d’oxygène entraîne l’apparition de taches spécifiques. Ce type de sol est appelé « sol hydromorphe ».
Les zones humides sur le territoire communal ne se situent pas uniquement en zone naturelle mais aussi ailleurs comme la prairie humide de bas fond sise lieudit « Les Terres Fraîches » où on peut observer sur la photo ci-dessus la présence de l’eau en période hivernale.
De plus on identifie durant une longue période de l’année la présence de calamagrostis commun, plante herbacée des pâturages humides, appréciée de nombreux herbivores et également l’hôte d’insectes.
Il est donc important de la préserver !
Le président
Guy HENNEQUIN
A.D.R.E.P.P.E: |
Président : Guy HENNEQUIN 03 44 31 65 32 adreppe@orange.fr |